Entre les soussignés :
En ce jour choisi, et en toute conscience de leurs rôles respectifs, «Sergent Major», détenteur de l’Autorité, et «Capslave», porteur du Devoir, établissent par le présent acte un pacte solennel de soumission ordonnée.
Il est convenu ce qui suit:
Ce contrat, bien qu’exempt de portée légale au regard du droit commun, revêt un caractère symbolique, éthique et sacré, engageant les deux parties dans une dynamique structurée où le Pouvoir se conjugue au Respect, et l’Obéissance à la Volonté éclairée.
Il est entendu que :
Ce contrat est un rite d’engagement, une architecture volontaire du lien, un acte de passage vers un espace où les volontés se plient sans se briser, où l’un guide avec fermeté, et l’autre suit avec dignité.
Par cet accord, les deux parties entérinent un choix de cheminement commun, un jeu de rôle sérieux et harmonisé, au sein duquel chacun accepte de tenir sa place avec justesse, implication et loyauté.
Il ne s’agit pas d’un contrat commercial ni d’un acte à portée légale contraignante dans le droit civil ou pénal. Il est un acte d’engagement moral, rituel, affectif et éthique, exprimant le choix délibéré d’instaurer une hiérarchie fondée sur l’autorité.
En présence de «Sergent Major», souverain désigné et reconnu et le soumis «Capslave» se tient à genoux, le regard baissé, et, selon les rites convenus en ouverture de contrat, prononce ou accepte silencieusement les termes suivants, scellant ainsi son vœu de soumission :
Ce renoncement est symbolisé par un geste codifié, qu’il s’agisse de la remise d’un objet (la clef), du port d’un collier. Il ne s’agit point d’un effacement de l’être, mais d’une offrande consciente, renouvelée à chaque lever de regard vers Lui.
Le devoir de «Capslave» ne se résume ni à l’obéissance aveugle ni à la simple exécution d’ordres. Il est une démarche intérieure, un engagement total, lucide, consenti, visant à se mettre au service de la Volonté de l'autre.
«Capslave» accepte les règles non par faiblesse, mais par choix. Il sait que la discipline renforce, et que les limites imposées deviennent des tremplins vers une forme supérieure de liberté : celle de se tenir à sa parole donnée.
1) L’Obéissance : Pilier du Devoir
L’obéissance de «Capslave» ne sera pas perçue comme une faiblesse, mais bien comme une forme d'engagement noble, structurant la relation d’autorité avec «Sergent Major». Il ne s’agira pas d’obéir pour disparaître, mais d’obéir pour mieux exister dans un rôle choisi, assumé, sacralisé.
Exemple: Avant chaque interaction, Capslave effectue une génuflexion lente, les mains ouvertes vers le sol, et prononce une formule ancienne : « Je m’abandonne à votre volonté, Mon Souverain, corps, cœur et souffle unis. ».
2) La Chasteté Imposée : Discipline, Contrôle et Abandon
En acceptant la chasteté imposée, «Capslave» renonce de son plein gré à l’un de ses plaisirs fondamentaux : l’orgasme. Ce renoncement n’est pas répression, mais transfert du pouvoir. Le plaisir, naguère privé, devient un privilège attribué, suspendu ou refusé par «Sergent Major».
Exemple: Lors d’un moment choisi, Sergent Major scelle personnellement la ceinture de chasteté de Capslave, à genoux devant elle, dans le silence. Il prononce alors : « Ce qui t’appartient me revient. Ce qui me revient ne s’ouvre qu’à mon désir. »
3) Le Collier : Symbole d’Appartenance, d’Engagement et de Cérémonial
Le collier occupera une place unique : il sera à la fois objet rituel, symbole d'engagement, marque de possession et de responsabilité mutuelle. Bien au-delà d’un simple accessoire, il représentera un serment silencieux, une alliance visible de la dynamique hiérarchique entre «Sergent Major» et son soumis «Capslave».
Exemple: Avant la remise du collier, une veillée est observée : Capslave jeûne (ou reste en silence) pendant X heures, médite, rédige ses vœux d’appartenance. Lors de la cérémonie, il avance lentement vers Sergent Major, s’agenouille et lit son serment. Le collier est posé à deux mains, avec une formule solennelle : “Je te lie. Je te tiens. Tu es mien.” Puis un moment de contemplation, de silence ou de marquage suit (baiser aux pieds, offrande, gifle symbolique, etc.).
4) Déni de plaisir : Discipline du désir, pouvoir sur l’extase
Le déni de plaisir sera une pratique puissante de contrôle érotique et émotionnel. En interdisant ou en repoussant l’orgasme du soumis, «Sergent Major» affirmera son pouvoir jusque dans l’intimité du plaisir, transformant l’attente en adoration, et la frustration en offrande.
Exemple: Lors de cérémonies spéciales, le soumis est placé dans un cercle symbolique (physique ou mental), nu, lié, privé de tout stimulus érotique, ou au contraire sur-stimulé sans droit à l’orgasme. Il récite un mantra : “Je brûle pour Lui, mais ne me consume pas.” Ce rituel sacralise l’extase contenue comme source de puissance et de dévotion.
5) Langage contrôlé : Soumission par les mots
Le langage contrôlé sera un outil puissant de renforcement hiérarchique. «Capslave» se verra imposé un registre verbal précis, codifié et ritualisé. «Sergent Major» affirmera son autorité jusque dans la manière dont «Capslave» s’exprimera. Parler devient un acte conditionné, réfléchi et soumis, où chaque mot est porteur d’obéissance.
Exemple: À certaines périodes (nouvelle lune, punition, méditation), le soumis prend un vœu temporaire de silence total, ou de langage réduit (seulement 5 mots par jour, par exemple). Il doit alors s’exprimer par des gestes, des regards, ou des écrits offerts à Sergent Major. Quand la parole revient, elle est précédée d’un « rite de parole » où il doit réciter un serment avant de pouvoir reparler.
6) Humiliation consentie : l’art maîtrisé de la déconstruction érotique
L’humiliation consentie sera une pratique puissante et délicate, qui reposera sur un accord profond entre «Sergent Major» et «Capslave». Elle consistera à mettre en scène des situations verbales, symboliques ou physiques où «Capslave» acceptera d’être abaissé, ridiculisé ou exposé, non pour le blesser, mais pour renforcer le lien de pouvoir et d’abandon dans un cadre émotionnellement sécurisé.
Exemple: Nu ou partiellement vêtu, marqué d’inscriptions humiliantes, Capslave marche lentement autour de la pièce ou du Dominant en silence, devant témoins ou symboles (miroirs, objets). Il récite un mantra imposé : « Je suis le néant dont Il tire sa gloire ». Chaque tour le vide de son orgueil. C’est un rite d’effacement, dans une ambiance solennelle, presque religieuse.
7) Rituels : actes symboliques réguliers, marquant la relation D/s.
«Capslave» s'engage a des actes réguliers, formels et symboliques, exécutés selon une séquence précise, à un moment ou dans un contexte déterminé. Ils seront porteur de sens, de mémoire et de hiérarchie. Les rituels tiendrons une place centrale. Ils incarnerons la structure, rappellant les rôles, et nourrissant la relation par la répétition symbolique d’actes codifiés. Chaque rituel devriendra une marque tangible d’un lien invisible, une prière silencieuse de loyauté, de pouvoir et d’obéissance.
Exemple: Une fois par semaine, Sergent Major inspecte puis replace solennellement le collier autour du cou de Capslave dans un moment silencieux. Une bougie est allumée, des gestes précis sont suivis. Ce rituel sacralise l’appartenance dans un esprit quasi spirituel.
8) Jeu de rôle : théâtre de la domination incarnée
Le jeu de rôle sera bien plus qu’un simple artifice érotique : il sera un rituel vivant où les rôles sociaux sont brisés, exagérés, réinventés, au profit d’une hiérarchie assumée et d’une excitation fondée sur l’abandon et le pouvoir. Le jeu de rôle s’ancrera dans une structure claire, rigide, voire impitoyable, où les rôles ne sont pas négociés une fois le rituel engagé.
Exemple: Avant un moment fort (collier, punition, marquage…), un jeu de rôle liturgique est joué : Sergent Major incarne une entité supérieure, Dieu, prêtre ou sorcier, et Capslave devient l’offrande, le prêtre agenouillé ou le pactisant. Une litanie est récitée, un objet est sacralisé, une transformation symbolique a lieu. Le jeu est sacré, lent, imposant, comme une cérémonie occulte.
9) Isolement – Retrait temporaire comme outil de contrôle et de recentrage
L’isolement ne sera pas simplement une absence de contact : il deviendra un outil intentionnel, structuré, et souvent ritualisé, servant à renforcer la domination, à réaffirmer l’autorité de «Sergent Major» et à favoriser chez «Capslave» une introspection forcée, favorisant la réflexion, la méditation ou le repentir.
Exemple: Dans une pièce réservée (ou un espace dédié), le soumis est enfermé nu ou avec un bandeau sur les yeux, sans parole, sans distraction, parfois ligoté légèrement. Un sablier ou une bougie détermine le temps. À son retour, Sergent Major le « récupère » physiquement et symboliquement. L’isolement devient alors passage initiatique, mort symbolique suivie d’un retour sous contrôle.
CapSlave ne peut obtenir un orgasme ou se masturber qu’avec l’autorisation explicite de son Sergent Major
Le présent contrat entre en vigueur pour une durée de 1 week-end, du vendredi soir à dimanche minuit.
À l’échéance du présent contrat, sauf volonté mutuelle de reconduction, chaque partie reprend librement sa place originelle, délestée de tout lien d’autorité ou d’obéissance, dans le respect et la gratitude du chemin partagé.
Le présent contrat pourra être rompu de manière anticipée, à l’initiative exclusive de «Sergent Major», à condition qu'il exprime les raisons profondes de la rupture, à voix haute devant l’autre, dans un espace de neutralité et de respect. En interdisant à «Capslave» de rompre librement ou à tout moment le contrat, «Capslave» affirme que la soumission ne saurait être dictée par ses caprices, ses états d’âme ou sa peur.
Bien entendu, ce principe n’autorise aucun abus. Le contrat reste encadré par les limites éthiques fondamentales, notamment la consensualité, la sécurité et la santé mentale. En cas de mise en danger grave, de souffrance non négociée ou de rupture de confiance majeure, des clauses d’interruption exceptionnelle sont prévues. Mais en dehors de ces cas extrêmes, «Sergent Major» seul détient le droit de suspendre ou mettre fin au contrat. «Capslave», honorera par son silence, sa patience et sa persévérance la voie qu’il a choisie : celle de l’abandon de soi, structuré et consenti.
Afin de préserver la dignité, la santé physique et psychique, ainsi que l’intégrité émotionnelle des parties, il est prévu une clause de sauvegarde permettant la suspension temporaire du contrat pour des circonstances exceptionnelles et justifiées.
Mot de sauvegarde: Sabre laser (Arrêt immédiat pendant 30 minutes)
Durant la période de sauvegarde, toutes les obligations rituelles, protocolaires et disciplinaires sont suspendues.
Si la période de sauvegarde révèle un déséquilibre profond, une renégociation du contrat peut être demandée. Tant que les nouvelles règles ne sont pas aceptées et notifiées par les deux parties, Le présent contrat n’est en aucun cas considéré comme modifié.
Entrée en vigueur du contrat : le à 18h00
Date et Signature:
Le Dominant "Sergent Major"
Date et signature:
Le soumis "Capslave"