Entre les soussignés :
La Dominante, désignée ici sous le titre de «Cruella», détentrice de l’autorité exclusive dans le cadre de cette relation.
Le soumis, désigné ici sous le titre de «Petit Rien», partie volontairement subordonnée à ladite autorité.
Il est convenu ce qui suit:
Le présent contrat a pour objet de définir de manière stricte et exhaustive les modalités de la relation de domination/soumission établie entre les deux parties.
Ce contrat ne constitue pas un engagement juridiquement contraignant au sens du droit civil ou pénal. Il s'agit toutefois d'un acte moral et disciplinaire à haute valeur symbolique et contractuelle au sein de la relation privée des parties. Il fixe sans ambiguïté la hiérarchie, les droits de commandement, les devoirs d’obéissance, les rituels, les limitations des libertés individuelles de «Petit Rien», ainsi que les sanctions en cas de manquement.
La relation contractuelle est fondée sur les principes suivants :
Ce contrat fixe le cadre d’une soumission complète, exigeante et structurée, impliquant discipline stricte, privation volontaire de libertés, rituels imposés, obéissance inconditionnelle dans les domaines autorisés, et reconnaissance explicite de l’infériorité statutaire de «Petit Rien» face à «Cruella».
Il ne s’agit pas d’un contrat commercial ni d’un acte à portée légale contraignante dans le droit civil ou pénal. Il est un acte d’engagement moral, rituel, affectif et éthique, exprimant le choix délibéré d’instaurer une hiérarchie fondée sur l’autorité.
Conformément aux dispositions prévues au présent contrat, et dans le respect des engagements mutuels signés par les deux parties, il est établi ce qui suit :
1. Renonciation au libre arbitre :
La partie soumise, ci-après désignée «Petit Rien», renonce explicitement à l’exercice de son libre arbitre dans les domaines définis par l’autorité exclusive de la Dominante, ci-après désignée «Cruella». Cette renonciation est totale, permanente pendant la durée du contrat, et ne saurait être remise en question en dehors des cas expressément prévus aux articles relatifs à la sécurité et à la suspension temporaire.
2. Suspension du droit de contestation :
«Petit Rien» s’engage à ne formuler aucune opposition verbale, gestuelle ou écrite à l’autorité, aux décisions ou aux exigences de «Cruella», sauf en cas de danger manifeste pour son intégrité physique ou psychique, auquel cas le mot de sécurité devra être utilisé. Toute tentative de négociation spontanée en dehors des espaces de discussion autorisés est strictement interdite.
3. Abandon de la volonté personnelle :
La volonté propre de «Petit Rien» est considérée comme suspendue dans tous les contextes de soumission définis par le contrat. Ses actions, comportements, attitudes et expressions doivent se conformer aux ordres, règles et protocoles imposés par «Cruella». Tout écart est passible de mesures correctives.
4. Reconnaissance de l’autorité exclusive :
Le soumis reconnaît que toute décision, organisation ou orientation dans les sphères prévues par le contrat relève exclusivement du pouvoir de «Cruella», sans appel ni droit de révision.
5. Clause de conscience :
Cette renonciation n’a pas pour effet de porter atteinte aux droits fondamentaux de la personne. Toutefois, elle implique une restriction volontaire et codifiée de l’autonomie, pleinement acceptée par «Petit Rien» dans le cadre d’un jeu de pouvoir ritualisé, encadré et surveillé.
Le devoir de «Petit Rien» ne se résume ni à l’obéissance aveugle ni à la simple exécution d’ordres. Il est une démarche intérieure, un engagement total, lucide, consenti, visant à se mettre au service de la Volonté de l'autre.
«Petit Rien» accepte les règles non par faiblesse, mais par choix. Il sait que la discipline renforce, et que les limites imposées deviennent des tremplins vers une forme supérieure de liberté : celle de se tenir à sa parole donnée.
1) L’Obéissance : Pilier du Devoir
L’obéissance de «Petit Rien» ne sera pas perçue comme une faiblesse, mais bien comme une forme d'engagement noble, structurant la relation d’autorité avec «Cruella». Il ne s’agira pas d’obéir pour disparaître, mais d’obéir pour mieux exister dans un rôle choisi, assumé, sacralisé.
Exemple: Chaque soir à 20h, Petit Rien remet un rapport écrit détaillant ses actions, les ordres reçus, les écarts ou fautes, et propose une auto-sanction si nécessaire.
2) La Docilité : L’Art de la Soumission Volontaire
La docilité représentera un fondement essentiel de l’attitude de «Petit Rien». Elle ne sera pas faiblesse, ni mollesse d’esprit ; elle sera une forme d’intelligence relationnelle, un état d’ouverture, de confiance et de disponibilité profonde à l’autorité incarnée par «Cruella».
Exemple: À tout ordre non négociable, Petit Rien doit se placer immédiatement en posture docile (genoux au sol, dos droit, paumes ouvertes sur les cuisses), sans délai. Cette réponse automatique est exigée par le règlement et vérifiée par Cruella. Toute hésitation donne lieu à sanction.
3) La Discipline : Structure, Exigence et Croissance
La discipline ne sera pas réduite à une simple série de punitions : elle constitura l’ossature de la dynamique, un langage clair d’objectifs, de devoirs, de conséquences, mais aussi de développement personnel. Elle sera le cadre ferme et rassurant dans lequel «Petit Rien» pourra s’épanouir, se structurer et grandir
Exemple: Chaque jour à heure précise, Petit Rien est inspecté (tenue, posture, état mental). Il doit répondre à un formulaire oral : “Cruella, suis-je prêt à vous servir ?”; “Ai-je failli à mes obligations hier ?”; “Quels objectifs vais-je remplir aujourd’hui ?”. Toute infraction entraîne immédiatement une sanction préétablie (position de punition, silence imposé, travail supplémentaire, etc.).
4) Le Bondage : Immobilisation, Abandon et Beauté du Contrôle
Le bondage, ou l’art d’attacher le corps, s’inscrira dans les dynamiques de soumission comme un acte hautement symbolique. «Petit Rien» accepte volontairement d'être immobilisé, de s'abondonner totalement à l’autre et de perdre le contrôle sur son propre corps.
Exemple: Sur ordre, le soumis se présente à genoux, mains croisées derrière le dos. Il est immédiatement ligoté dans une position standard (hogtie, nœud d’attente, etc.) pendant un temps prédéfini (5 à 30 minutes). Ce rituel quotidien sert de rappel brutal du statut de servitude, et conditionne le mental à l’acceptation complète du contrôle. Aucun mot n’est échangé sauf autorisation.
5) Le Collier : Symbole d’Appartenance, d’Engagement et de Cérémonial
Le collier occupera une place unique : il sera à la fois objet rituel, symbole d'engagement, marque de possession et de responsabilité mutuelle. Bien au-delà d’un simple accessoire, il représentera un serment silencieux, une alliance visible de la dynamique hiérarchique entre «Cruella» et son soumis «Petit Rien».
Exemple: Le collier est porté en permanence sauf autorisation. Il est vérifié chaque matin lors de l’inspection. La mise au collier est un acte formel, exécuté debout ou à genoux selon protocole. Petit Rien doit répondre à une phrase obligatoire : – “À qui appartiens-tu ?” et doit répondre - “À Vous, Cruella, sans réserve ni condition.”. La réponse est notée, les mains croisées derrière le dos. Toute tentative de retirer le collier sans autorisation entraîne une punition immédiate.
6) Positionnement : Discipline du corps, expression du rang
Le positionnement corporel sera une méthode puissante de communication non verbale, de renforcement du cadre hiérarchique et d'ancrage psychologique de la soumission. «Petit Rien» pourra être placé, agenouillé, prosterné, ou maintenu dans une posture précise pour l’esthétisme. Ce sera une forme d’éducation gestuelle et symbolique, imposée par «Cruella» pour signifier à «Petit Rien» son rôle de soumis.
Exemple: À heure définie, le soumis doit se placer dans une position stricte (par exemple : “genoux écartés, dos droit, mains sur les cuisses, regard fixe”). Cruella procède à une inspection complète : symétrie, maintien, tension corporelle. Une note peut être attribuée. Chaque déviation (tremblement, relâchement, œil levé) entraîne une punition immédiate. La posture devient un test d’endurance et d’obéissance absolue.
7) Exhibition forcée : La soumission mise en lumière
L’exhibition forcée constituera une mise en scène du pouvoir. «Petit Rien» sera contraint à s’exposer souvent nu, vulnérable ou dans une posture symbolique, afin d'offir à «Cruella» son expression ultime de confiance et d’abandon.
Exemple: Sur ordre aléatoire, Petit Rien est sommé de se dévêtir totalement, d’adopter une posture prédéfinie (écarté, bras levés, dos cambré). Cruella inspecte son corps, ses marques, son hygiène, ses poils, ses expressions. Chaque erreur ou crispation est notée. La nudité ici n’est ni érotique ni mystique — c’est un outil de contrôle brutal. Elle rappelle au soumis qu’il ne possède rien, même pas sa pudeur.
8) Langage contrôlé : Soumission par les mots
Le langage contrôlé sera un outil puissant de renforcement hiérarchique. «Petit Rien» se verra imposé un registre verbal précis, codifié et ritualisé. «Cruella» affirmera son autorité jusque dans la manière dont «Petit Rien» s’exprimera. Parler devient un acte conditionné, réfléchi et soumis, où chaque mot est porteur d’obéissance.
Exemple: Petit Rien est soumis à un registre verbal strict : il ne peut jamais employer le « je » sans autorisation, parle de lui à la 3e personne (ex. : « Votre serviteur demande à parler. »), et ne peut jamais contredire ou refuser sans passer par le mot de sécurité.
9) Humiliation consentie : l’art maîtrisé de la déconstruction érotique
L’humiliation consentie sera une pratique puissante et délicate, qui reposera sur un accord profond entre «Cruella» et «Petit Rien». Elle consistera à mettre en scène des situations verbales, symboliques ou physiques où «Petit Rien» acceptera d’être abaissé, ridiculisé ou exposé, non pour le blesser, mais pour renforcer le lien de pouvoir et d’abandon dans un cadre émotionnellement sécurisé.
Exemple: Petit Rien est convoqué, mis à nu, et doit réciter une liste de ses défauts, erreurs, ou soumissions précédentes. Cruella corrige, interrompt, contredit ou le ridiculise à voix haute. Il est ensuite placé dans une posture d’exposition ou de contrainte (ex. : posture de crapaud, face au mur, jambes écartées). Cette humiliation est franche, publique (dans le cercle privé), déshumanisante mais strictement encadrée.
10) Contrôle du quotidien : la soumission incarnée dans chaque geste
Au-delà des moments érotiques ou rituels, la soumission s’exprimera pleinement lorsque «Cruella» régule les éléments ordinaires de la vie de «Petit Rien» : vêtements, emploi du temps, alimentation, sommeil, loisirs. Cette prise en charge aura pour objectif de transformer la routine en terrain de discipline, d’obéissance et de don de soi.
Exemple: Petit Rien vit selon un emploi du temps journalier établi par Cruella : heures de lever, pauses, alimentation, toilette, postures à adopter selon les moments. Chaque geste, comment plier un vêtement, manger, entrer dans une pièce. Tout est régi par un code écrit. L’autonomie disparaît au profit d’une discipline permanente, totalisante. Il n’existe plus que pour servir et obéir.
11) Jeu de rôle : théâtre de la domination incarnée
Le jeu de rôle sera bien plus qu’un simple artifice érotique : il sera un rituel vivant où les rôles sociaux sont brisés, exagérés, réinventés, au profit d’une hiérarchie assumée et d’une excitation fondée sur l’abandon et le pouvoir. Le jeu de rôle s’ancrera dans une structure claire, rigide, voire impitoyable, où les rôles ne sont pas négociés une fois le rituel engagé.
Exemple: un jeu de rôle militaro-corporatiste a lieu : Petit Rien devient un « soldat de rang inférieur » ou un « employé fautif ». Cruella incarne une cheffe intransigeante. Il est inspecté, interrogé, noté, puni sans émotions. Aucun sourire, aucune improvisation : c’est un théâtre de pouvoir froid, oppressant, où la fiction est si bien encadrée qu’elle devient presque réalité.
12) Isolement – Retrait temporaire comme outil de contrôle et de recentrage
L’isolement ne sera pas simplement une absence de contact : il deviendra un outil intentionnel, structuré, et souvent ritualisé, servant à renforcer la domination, à réaffirmer l’autorité de «Cruella» et à favoriser chez «Petit Rien» une introspection forcée, favorisant la réflexion, la méditation ou le repentir.
Exemple: Le Code Noir est activé pour manquement grave ou récidive. Le soumis est immédiatement isolé dans un espace nu, sans confort, sans dialogue, sans distraction (aucun téléphone, aucun regard, ni mot de la Dominante). La durée est connue de lui mais non négociable. Il est invisible jusqu’à nouvel ordre. Ce rituel est une punition silencieuse radicale, privation totale de présence, conçue pour rappeler sa dépendance.
13) Nudité imposée – Offrande du corps, symbole de vulnérabilité et de soumission
La nudité imposée deviendra un outil de domination et un rite de dépossession volontaire, où «Petit Rien» devra se défaire de ses protections, de ses défenses, et parfois même de son identité sociale pour s’abandonner pleinement à l’autorité de «Cruella».
« Le corps mis à nu ne parlera pas, il s’inclinera. Il attendra. Il offrira, sans exiger. Et dans ce silence dévêtu, il retrouvera sa fonction : obéir, servir, appartenir. »
Être nu sur ordre ne sera pas une exhibition gratuite, mais un acte de renoncement.
Exemple: Le soumis est placé sous « Code 0 » pendant une période déterminée (ex. : 48h), durant laquelle il doit rester entièrement nu en toutes circonstances à domicile, sauf permission écrite. Il dort nu, nettoie nu, mange à genoux nu. La nudité devient statut de base, et tout vêtement est un privilège ou une récompense accordée par Cruella exclusivement.
Petit Rien s'engage à se faire tatouer "Propriété de Cruella" sur la fesse droite
Le présent contrat entre en vigueur pour une durée de 24 heures.
À l’échéance du présent contrat, sauf volonté mutuelle de reconduction, chaque partie reprend librement sa place originelle, délestée de tout lien d’autorité ou d’obéissance, dans le respect et la gratitude du chemin partagé.
Le présent contrat pourra être rompu de manière anticipée, à l’initiative exclusive de «Cruella», à condition qu'il exprime les raisons profondes de la rupture, à voix haute devant l’autre, dans un espace de neutralité et de respect. En interdisant à «Petit Rien» de rompre librement ou à tout moment le contrat, «Petit Rien» affirme que la soumission ne saurait être dictée par ses caprices, ses états d’âme ou sa peur.
Bien entendu, ce principe n’autorise aucun abus. Le contrat reste encadré par les limites éthiques fondamentales, notamment la consensualité, la sécurité et la santé mentale. En cas de mise en danger grave, de souffrance non négociée ou de rupture de confiance majeure, des clauses d’interruption exceptionnelle sont prévues. Mais en dehors de ces cas extrêmes, «Cruella» seule détient le droit de suspendre ou mettre fin au contrat. «Petit Rien», honorera par son silence, sa patience et sa persévérance la voie qu’il a choisie : celle de l’abandon de soi, structuré et consenti.
Afin de préserver la dignité, la santé physique et psychique, ainsi que l’intégrité émotionnelle des parties, il est prévu une clause de sauvegarde permettant la suspension temporaire du contrat pour des circonstances exceptionnelles et justifiées.
Mot de sauvegarde: Volcan en ébullition (Arrêt immédiat pendant 30 minutes)
Durant la période de sauvegarde, toutes les obligations rituelles, protocolaires et disciplinaires sont suspendues.
Si la période de sauvegarde révèle un déséquilibre profond, une renégociation du contrat peut être demandée. Tant que les nouvelles règles ne sont pas aceptées et notifiées par les deux parties, Le présent contrat n’est en aucun cas considéré comme modifié.
Entrée en vigueur du contrat : le à midi
Date et Signature:
La Dominante "Cruella"
Date et signature:
Le soumis "Petit Rien"